Pas de soutien, pas de réaction, na !
Une chose ne vous a pas surpris ? Non ? Mais si, après l'interview qu'a donnée Philippe Auberger à l'Yonne Républicaine dans laquelle il annonçait qu'il se retirait de la vie politique jovinienne après avoir consacré 31 ans à la cité maillotine, il n'y a pas eu une seule réaction des deux droites.
Bon, c'est vrai qu'il n'y a rien d'étonnant à ce que l'équipe Ortega, Portal and Co n'ait pas fait part de sa réaction. Il faut se souvenir de cette séance mémorable du conseil municipal lors de laquelle Auberger et ses amis ont voté le retrait des délégations de cinq adjoints. Quel crime avaient-ils commis pour être ainsi remerciés ? Ils s'étaient simplement abstenus de voter la suppression des tribunes libres de l'opposition qu'Auberger avait proposée. Au passage, il est amusant de voir que Monsieur Thomas, qui a tant dit et tant écrit sur cette liberté d'expression dans le journal municipal, apporte son soutient à Mesdames Bourassin, David-Sauzéa, à Messieurs Duquesne, Foulon, toutes et tous membres de l'Union de Joigny, qui n'avaient pas hésité à voter la suppression des tribunes libres...
Ce qui est beaucoup plus curieux, c'est le silence assourdissant d'Isabelle Bourassin et des membres de l'Union de Joigny qui faisaient partie de la majorité municipale sous Philippe Auberger. Ils n'ont pas dû apprécier que Philippe Auberger ne les soutienne pas.
Pourtant, ces personnes étaient sur la même liste que lui, n'ont jamais eu avec lui un mot plus haut que l'autre (oups, j'oubliais Isabelle Bourassin et son inimitable pas de deux, un en avant et elle s'en va, deux pas en arrière et elle rentre dans le giron de la majorité municipale). Même pas une petite phrase pour souligner le travail mémorable que cet homme a réalisé à Joigny : la redynamisation de la rue Piétonne, la formidable expansion économique route d'Auxerre, la réalisation en temps et en heure d'une nouvelle station d'épuration,... Hier encore ils siégeaient les uns aux côtés des autres. Que faut-il donc comprendre ? Qu'à l'époque, déjà, on nous jouait les grands airs de l'union, alors que celle-ci n'était qu'une union de façade ? Alors que penser de l'Union actuelle ?
Elie Stérik (nouveau venu)